jeudi 6 janvier 2011

Blog

Blog. Diminutif de l'anglais "web log", obtenu par liaison des deux mots, puis aphérèse.

Web log. Littéralement, journal sur la toile (la toile d'araignée qu'est le "world wide web", le "ouaib" quoi !).

Web log, journal sur la toile (i.e. disponible en ligne). Pourquoi donc tenir un journal lisible par tous ou, du moins, par de nombreux internautes ? Nous ne sommes pas journalistes, que je sache ! Quelle pulsion pousse donc à se répandre sur le web, souvent en discours futiles et réflexions stériles ? Nous n'avons pas (sauf exception) de talent journalistique (ça se saurait), pas plus que nous n'aimerions voir un journal intime, renfermant nos pensées les plus secrètes (et honteuses ?), lu par tout le monde (et par certaines personnes en particulier).

Alors, est-ce l'anonymat du lectorat qui désinhibe les blogueurs ? Ou l'espérance d'une vaine célébrité de plume, pardon, de clavier ? Ou, d'une manière plus subtile et complexe, la recherche d'une forme d'expression catharsique censée nous libérer des frustrations, obsessions et contritions en tous genres de la vie quotidienne ? L'écriture (via un blog) comme thérapie psychique.

Web log. Journal sur la toile ou journal de la toile (i.e. racontant des choses du web) ? Probablement les deux à la fois. On commence un blog pour écrire des choses lisibles par tous via internet, puis on en vient progressivement à écrire sur les contenus que l'on a vus en ligne. Car, finalement, pour un blogueur en quête de lectorat (alors quelles sont mes statistiques de fréquentation aujourd'hui ?), le seul contenu intéressant les internautes est celui du web. Transformer son blog en miroir du web, renvoyer un écho sélectif et déformé du bruit permanent de la toile, n'est-ce pas la solution de facilité pour s'attirer des lecteurs en ligne ? Des "web readers", des "breaders" par liaison des deux mots, puis aphérèse...

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