dimanche 17 février 2013

Poudreuse, quand tu nous tiens

Cette semaine, j'avais ski. Non, pas le truc imposé ou l'excuse bidon, comme quand on dit "j'ai piscine". J'avais choisi d'aller au ski. Tout seul. Délibérément.

Aller au ski tout seul, c'est un peu la lose car ce n'est pas très convivial (oui, je suis un loser mais vous l'aurez déjà constaté à la lecture d'autres posts de ce blog). Par exemple, comment faire une tartiflette quand on n'est pas au moins quatre autour de la table ? Comment passer la journée sur les pistes sans avoir un ou deux boulets à attendre pour passer le temps ? Comment faire une bataille de boules de neige sans au moins un nigaud à canarder ? Il faudra un jour que j'explique comment.

Mais bon, l'appel de la montagne, ça ne se refuse pas. Même quand on est un loser et que la météo prévoit cinq jours moches sur sept.

En fait de temps moche, cela a été vraiment moche pendant 48 heures non stop. Jour blanc, brouillard à couper au couteau, neige sans discontinuer. On ne voyait pas à 15 mètres, les piquets de bord de piste apparaissaient à la dernière minute et, avec zéro contraste, le relief de la piste était parfaitement imperceptible autrement que par les flexions qu'il imposait à de malheureuses cuisses fourbues de courbatures. Pendant ce temps, les flocons tombaient drus, changeant tout être immobile en bonhomme de neige, et trempant à peu près tout ce qui n'est pas en Gore Tex ou équivalent.

L'enfer pour un skieur lambda, qui se transforme alors volontiers en pilier de bar d'altitude.

L'avantage, c'est qu'avec autant de neige, on avait de la peuf à gogo, aussi bien en dehors que sur les pistes, les dameuses n'ayant pas vraiment la capacité à suivre le rythme. Et avec de la neige jusqu'à mi-cuisse, le bonheur de la glisse se passe de tout commentaire !


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